Bretagne
La partie occidentale de a la mission, en fait, le tiers de son territoire est constitué par la Bretagne dont la population de souche n’est pas française, mais plutôt bretonne. Aujourd’hui, les Bretons parlent surtout français, mais certains des plus vieux et quelques jeunes nationalistes préfèrent parler encore le breton (breizh), une langue celtique ne s’apparentant aucunement au français. L’importance du breton se manifeste dans les toponymes de la région : Quimper, Plouhinel et Ploërmel. L’économie bretonne est axée principalement sur l’industrie de la pêche et sur l’agriculture à petite échelle. La région est solidement catholique et sa population est vieillissante. Les jeunes, à la recherche d’une vie meilleure, ont tendance à émigrer vers l’Île-de-France. dont Brest, Lorient, Rennes, Saint-Brieux et Vannes, toutes des villes desservies par nos missionnaires.

Normandie
La partie plus au nord et au centre de la mission se trouve en Normandie. Les Normands, un autre peuple marin, sont bien connus pour leur conquête de l’Angleterre en 1066. Aujourd’hui, Le Havre constitue le port le plus important de la France. C’est ici que l’on trouve, entre autres, les plages du débarquement, le Mont-Saint-Michel, des exemples extraordinaires de l’architecture gothique à Rouen et les falaises d’Étretat. Plus que l’économie de la Bretagne, celle de la Normandie se base sur l’industrie lourde et des activités portuaires. L’industrie laitière et la pêche demeurent quand même des activités essentielles au bien-être économique de la région. Les villes normandes suivantes font partie de la mission : Alençon, Caen, Cherbourg, Coutances, Évreux, Le Havre et Rouen.

Val de Loire
Les limites méridionales de la mission s’étendent au-delà de la Loire, fleuve possiblement le mieux connu en France, dont le parcours est parsemé de nombreux châteaux historiques. En 2001, au moment de la fermeture de la mission de Bordeaux, la Mission de Paris a réacquis cette région. Parmi les villes desservies par la mission comptent Nantes, Saumur, Tours, Châteauroux, Le Mans, Laval, Chartres et Orléans. À l’heure actuelle, la mission s’étend jusqu’à Limoges, Poitiers et La Rochelle.

Champagne
À l’est, la mission comprend la Champagne, connue évidemment pour ses vins. Au cœur de l’économie régionale, le vin partage néanmoins la place avec l’industrie du textile et les industries consacrées à l’extraction et à la transformation de métaux. L’industrie laitière et l’élevage des moutons sont également importants. Les villes desservies : Châlons-en-Champagne, Reims et Troyes.

Île-de-France
Cette région est densément peuplée et très urbanisée. Fait surprenant, c’est que même ici, des concentrations urbaines cèdent à l’espace vert et à la campagne. Puisque la majorité de la population située à l’intérieur des limites de la mission habite l’Île-de-France, il s’en suit que la plupart des villes desservies par la mission se trouvent également ici : Argenteuil, Cergy-Pontoise, Charenton-le-Pont, Clichy, Compiègne, Évry, Juvisy, Malakoff, Mantes-la-Jolie, Meaux, Melun, Montreuil-sous-Bois, Neuilly-Plaisance, Nogent-sur-Marne, Noisiel, Paris, Le Perreux, Saint-Maur-des-Fossés, Saint-Quentin-en-Yvelines, Sarcelles, Soissons, Torcy, Versailles, et Le Vésinet / le Pecq où est situé le bureau de mission.. En marge de l’Île-de-France se trouve Auxerre.

Paris
Paris est une grosse ville. Si vous n’avez jamais quitté l’Ouest américain, vous serez surpris par sa grosseur et son train de vie. Des gens peuvent être extrêmement pressés comme ils peuvent flâner tranquillement aux innombrables cafés. À prime abord, on dirait qu’il y a peu de place entre ces deux extrêmes.

Paris est une ville cosmopolite. Ses nombreux immigrés viennent non seulement de toute l’Europe, de l’Asie et l’Afrique du nord et occidentale, mais de partout en France. Les atouts de la ville, notamment au niveau de la stabilité de l’emploi, font en sorte qu’elle attire, telle un aimant, des gens de très loin et de cultures diversifiées. Certains quartiers de Paris sont occupés par une majorité d’étrangers. En fait, environ la moitié de tous les gens baptisés par les missionnaires sont des gens d’autres origines que française. La plupart des étrangers rencontrés sont des Africains francophones, soit du Congo ou de la Côte d’Ivoire ou des Arabes du Maghreb (Afrique du nord). Il est chose courante de rencontrer des réfugiés de Roumanie, souvent des Gitans, ainsi que de Turquie ou de divers pays slaves.

Bien qu’il existe des petites concentrations d’étrangers ou d’immigrés dans la plupart des villes françaises à l’extérieur de Paris, elles se fondent dans la masse française. Ici, c’est surtout le français langue maternelle qui est parlé. En marge des villes, dans certaines campagnes, comme par exemple, celle de Chartres, certains parleront un dialecte : le beauceron ou le percheron.

Le peuple français est raffiné et articulé. Leur culture remonte à l’ère préromaine. Inutile de citer les contributions des Français aux arts, à la musique, à la philosophie, aux sciences ou à la politique, mais il est indispensable d’en savoir un peu. Trop souvent, quand ils se rendent à l’étranger, les missionnaires portent des œillères culturelles. En France, c’est un « péché mortel ». Pour inspirer confiance chez ceux que vous allez enseigner et pour montrer que vous vous intéressez vraiment à eux, il faut absolument laisser tomber ces œillères. Ce qui intéresse avant tout les Français, c’est la France et choses qu’elle a produites. Par là, je ne veux pas dire qu’il faille pouvoir citer Corneille ou pouvoir distinguer Monet de Manet, mais vous vous devez de vous abreuver de la culture française afin mieux apprécier et comprendre ce que l’autre pense.